• Image of La Fuite (version dédicacée)

Et si la mar­gi­na­li­té en mi­lieu in­su­laire pou­vait re­vê­tir des formes d’ini­tia­tion in­é­dites, jusqu’à faire émer­ger dans l’âme d’un jeune al­coo­lique er­rant, la vo­lon­té du re­tour à soi, aux mys­tères in­té­rieurs, dans un com­bat quo­ti­dien contre une force cos­mique su­p­rême ten­dant à chan­ger chaque être en amas de par­ti­cules inertes.
Et si un in­di­vi­du, libre et éc­lai­ré, sous la puis­sance d’un vé­cu âpre, re­t­ran­c­hé dans le re­non­ce­ment, sous les im­pul­sions d’une ré­flex­ion aux formes de cons­cience trans­cen­dante, pou­vait con­t­re­car­rer ce pro­ces­sus de fuite en avant com­mun à chaque corps ato­mi­sé, et dont les am­bi­tions spi­ri­tuel­le­ment des­t­ruc­t­rices sont in­hé­r­entes aux des­seins mé­t­a­p­hy­siques d’une Terre en fin de Cycle.

Et si la dis­si­dence fran­co­p­hone avait triom­p­hé, à l’éc­helle d’un in­di­vi­du, loin de cet Hexa­gone pour­ris­sant qui l’au­ra vu naître.
C’est à ces ques­tions que ten­te­ra de ré­pondre ce ro­man sin­gu­lier dont l’his­toire se dé­roule à La Réu­nion, une île plus con­nue pour ses plages et ses re­liefs es­car­pés, que pour la jeu­nesse éga­rée qu’elle ab­rite.

Entre ré­c­its éso­té­riques et cri­tiques so­ciales aus­si acer­bes que vi­riles, ce ro­man est un pé­r­iple in­é­dit, où der­rière une fuite ma­ni­feste s’en dis­si­mulent souvent d’autres moins per­cep­tibles.